Pages

Sabtu, 25 Januari 2014

planification, il joue où et quand bon lui semble, imposant souvent des programmes hors-normes à des publics médusés par la puissance tellurique comme par les infinies délicatesses de son jeu.


Carrière internationale[modifier | modifier le code]
Le public occidental ne connaissait, jusque-là, Sviatoslav Richter que par ses enregistrements, essentiellement publics, réalisés et diffusés dans les années 1950. Longtemps reclus en Union soviétique par le pouvoir communiste, il est le dernier des grands artistes russes de renom à être autorisé à se produire à l'étranger. Un de ses défenseurs est Emil Guilels, un autre élève de Neuhaus, qui après un triomphe aux États-Unis déclara aux critiques « Attendez seulement d'entendre Richter ! »6,7.
Richter n'est autorisé à se produire en Occident qu'en mai 1960 à Helsinki. Il connaît alors la célébrité à l'Ouest après une tournée triomphale aux États-Unis à la fin de l'année 1960, mais rapidement il fonctionne en dehors du système en donnant des concerts là où cela l'inspire. Son style de vie refuse toute médiatisation.
Lorsqu'il se rend enfin à l'Ouest, en Finlande au mois de mai 1960, puis aux États-Unis, en octobre de la même année, il a 46 ans. Ses débuts en Amérique, avec une série de huit récitals et concerts avec orchestre au Carnegie Hall, font sur le monde musical l'effet d'un tremblement de terre. Puis ce sera l'Europe, l'Angleterre, la France, l'Allemagne, l'Italie, les pays scandinaves, et finalement le Japon, parcourus en tous sens tout au long des années 19601.
Richter ne va pourtant pas se prêter bien longtemps aux conventions du circuit international des concerts ; allergique à toute planification, il joue où et quand bon lui semble, imposant souvent des programmes hors-normes à des publics médusés par la puissance tellurique comme par les infinies délicatesses de son jeu.
Après quatre tournées aux États-Unis, il décline toute nouvelle invitation à se produire dans ce pays qu'il abhorre, à l'exception, dit-il, de trois choses : « les musées, les orchestres, et les cocktails ».
Les premiers concerts de Richter à l'Ouest ont donc eu lieu en mai 1960, quand il a été autorisé à jouer en Finlande, et le 15 octobre 1960, à Chicago, où il joua le Deuxième Concerto de Brahms pour piano accompagné par l'Orchestre symphonique de Chicago dirigé par Erich Leinsdorf, où il créa une véritable sensation. La critique du Chicago Tribune, Claudia Cassidy, réputée pour ses critiques désobligeantes d'artistes renommés, a évoqué la démarche hésitante de Richter entrant sur scène, paraissant vulnérable comme s'il allait être dévoré par les lions, mais que dès qu'il fut assis devant son piano son interprétation représenta « la performance d'une vie ». Dans les années 1960 Richter fit plusieurs tournées allant jusqu'à se produire au Carnegie Hall.
Richter, toutefois, affirma ne pas aimer faire des tournées aux États-Unis, ni les attentes élevées du public américain. À la suite d'un incident en 1970 au Alice Tully Hall (en) de New York, durant lequel les interprétations de Richter, aux côtés de David Oistrakh, furent perturbées par des manifestants anti-soviétiques, Richter jura de ne plus jamais y revenir. Les rumeurs d'un nouveau concert au Carnegie Hall persistèrent longtemps jusque dans les dernières années de sa vie sans qu'il n'y ait jamais rien eu de fondé.

Tidak ada komentar:

Posting Komentar